La sortie médiatique, (Fécafoot Tv, 08 juin dernier) du Président de la Fécafoot, pousse à une réflexion profonde, quant à l’avenir des Lions indomptables (Coupe du Monde Qatar 2022).

Décidément, deux thèses s’affrontent, à l’effet de soutenir chacune, son argumentation :

• les pessimistes, voient en cette sortie, la révélation d’un temps passé, qui malheureusement, est présent dans la tanière. Plante ainsi, le décor d’un avenir peu radieux, sur le ciel des Lions indomptables ;
• les plus optimistes affirment, cette attitude du Président fédéral est bienvenue, à restaurer ce climat apaisé, qui conduit au succès.

Dans l’un ou l’autre cas, la réflexion objective porte sur deux (2) points :

-     un questionnement, sur le bien-fondé de cette vidéo, par son auteur (Fécafoot Tv du 08 juin 2022). Son opportunité ? Que dire, de cette polémique autour, divise l’opinion ?

-     le discours du responsable fédéral (Le contexte est-t-il indiqué ? Le fond est-t-il raisonnable ? La forme plaît-t-elle ?)

Est-ce la meilleure façon, de marquer son territoire ?

Outre, où sont passés les outils de gouvernance en la matière ? (Code Disciplinaire, conçu pour ces cas de désordre). Finalement, à quoi sert-t-il ?

Les souvenirs attristent tout un passé (1994, 1998, 2002, 2010, 2014 en Coupes du monde). A-t-on efficacement tiré les leçons ?

Sur un tout autre plan, il est bon d’interroger les rapports, qui pourtant à la base,  sont distincts mais complémentaires (Minsep-Fécafoot)? Des traditions anciennes,  une maison divisée est vouée à la ruine.

Les interférences sont-t-elles admises, dans le cadre de la gestion technique des Lions indomptables ? C’est du moins, l’idée que l’on se fait, au sein d’une frange importante des populations…

Les mêmes causes produisent les mêmes effets à jamais. Quelle option fondamentale, envisage-t-on, pour ce représentant du Continent africain, qui brise par le passé, le signe indien jusque-là en vigueur (Mondial 90) ?

Suffit-t-il de dire, et voir son vœu se réaliser ?

La méthode Coué indique : « Ce n’est pas la volonté qui nous fait agir, mais l’imagination ».

Pour cela, une remise en cause est indispensable, à se sortir d’affaires. C’est l’occasion pour les acteurs impliqués, à souder les liens autour de la seule, et unique cause. Il n’y sert à rien, de ne pas le faire, et louper cette autre opportunité plurielle… !