Belmadi, la pensée obscure

La sortie honteuse, du sélectionneur national des Fennecs d’Algérie, est un savant dosage d’incongruité et d’amertume. L’on se mord les doigts, à suivre ces propos décousus, qualifiés de bassesse d’esprit. À quoi renvoient de tels propos, sottement prononcés ? Pour qui parle Belmadi ? Quels sont les bénéficiaires d’une entreprise pareille ?

Le bon sens finalement, n’est point la chose du monde, la mieux partagée. Cela, se démontre et se vérifie, à enfoncer la bonne conscience, dans un nuage de réflexion.
Quelle était l’opportunité d’une telle sortie médiatique, quand on sait le verdict prononcé, après la rencontre du 29 mars 2022, s’obtient clairement, aux yeux de la planète tout-entière.

Dès-lors, l’acharnement, les aboiements et autres hurlements, ne sont des formes d’expression à la mode, pour ces âmes solidement rompues, dans l’art de discerner.

Insultes, calomnie, intrigues, médisance… relèvent purement et simplement, de malfaçons. Lesquelles au bout, sont préjudiciables à son auteur, qui croit bien faire au départ.

Une défaite concédée, lors d’une rencontre de football, n’arrêtera jamais l’évolution du monde. Peu importe, l’indignation qu’on affiche, à rechigner sans cesse.

En Afrique, les valeurs ancestrales se préservent jalousement, à jamais briser aucun lien. Ne pas se reconnaître, dans ce qui fait sa fierté, à travers une simple coloration de peau, l’on rejette ses propres origines. Où va le monde ?

Certainement à la dérive de ceux, qui étalent des faiblesses, se croient plus intelligents que les autres. Au point de dire, ce qu’ils veulent, comme ils veulent, sans inquiétude. Ce discours de Belmadi, n’est point fortuit, au regard des actes perceptibles, à tous les niveaux.

La bonne conscience scrute à l’horizon, pour interroger ces attitudes suspectes. L’échelle de responsabilité s’établit aisément. Belmadi, est mis en avant,  pour porter ce message, suffisamment audible.

Ainsi :

1-Le peuple, agit à travers ces actes d’agressivité, au point où, la Fifa inflige une sanction à l’Algérie (3.000 francs suisses), pour ces faits de violence. La tenue récente, de supporters algériens en France, vis-à-vis de footballeurs camerounais (Toko Ekambi et Moukoudi), suffit à pointer du doigt, et à confirmer l’étendue de la cabale;

2-La fédération algérienne, réalise l’interview querellée, à travers sa chaîne de télévision. C’est elle également, qui renouvelle curieusement le bail de Belmadi, à la tête de la sélection nationale. La réponse de la Faf à la Fécafoot, à travers la correspondance de Amara Charaf Eddine (Président de la Fédération Algérienne de Football), ne satisfait sur aucun point.  Elle réconforte et réaffirme plutôt,  l’attitude décalée de Belmadi !

3-La tutelle nationale, régule les activités sportives. Elle reste muette, au lieu de recadrer l’écart de conduite. Certes, qui ne dit rien consent ! Bien plus, les ‘’Fennecs’’ sont une propriété de l’État, qui en est propriétaire. Son pouvoir est pourtant suffisamment étendu, sur ce type de préoccupation.

4-Le politique, qui assure le magistère sur l’ensemble, ne se prononce ouvertement. Certainement,  partage jusqu’ici, toutes ces options de rupture. Les algériens ne sont-t-ils pas africains ? Si tel est le cas, que fait ce pays au sein de l’Union Africain ? Sur un tout autre plan, qui affilie la Fédération Algérienne de Football à la Caf et à la Fifa ? Et l’instant du discours d’apaisement, c’est pour quand ?

5-La Caf laisse pantois, les inconditionnels de football, par son long silence. Sans doute, une question de gros intérêts à l’origine. Son impuissance à se prononcer, dit d’elle, prisonnière de sa propre politique, malgré ces autres évidences. Qui finalement, pour réinstaurer la dignité du football africain ?

6-La Fifa amorce des sanctions. Que dit-t-elle, des notions de racisme, de discrimination et de fair-play, pour la suite ? Que prévoient les règles, édictées en la matière ?

Complicités nocives et impunité réelle, des questions sans réponses bouleversent, à anéantir le bon sens. Est-ce, un coup savamment orchestré, à ternir davantage, l’image écornée du Continent ?

Tout compte fait, le football africain ne débute, ni ne s’arrête, avec ces attitudes malsaines. Ce groupuscule d’imparfaits, sont disqualifiés, à donner des leçons de vie, à personne… L’Afrique est debout, et fière d’elle !

L’Observatoire de Gestion du Football Africain (Ogfa)


OGFA Admin

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