Le temps de la science, n’est pas le temps des tirades

De ces nombreux sujets d’actualité, se trouve la question brûlante, sur l’avenir de l’Exécutif présent, chapeaute la Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot).

Des décennies de longues et difficiles batailles, le football camerounais au-delà de tout, vacille, titube comme un ivrogne. Ce qui fondamentalement, déplaît à la bonne conscience, soucieuse d’assurer la paix, la cohésion et l’harmonie, au sein du groupe des populations.

Le football est de plus en plus, un véritable phénomène de société, à l’enjeu pluriel. De son importance sociale, politique, économique voire culturelle, il a voix au chapitre, des préoccupations actuelles.

Ainsi, les tensions perceptibles aux yeux de tous, ne laissent personne dotée de raison, insensible à l’effet. C’est pourquoi, se prononcer sur cette question, relève d’une mission d’édification. À cerner ces contours obscurs, que l’on dresse sur son propre chemin.

En effet, la correspondance du 20 avril 2022, signée de Delphine DESCHENAUX-ROCHAT, conseillère auprès du Tas, mentionne en des termes clairs, les exigences de cette juridiction, sur l’affaire TAS 2021/A/8338 Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot) c. Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (Cnosc), Henri Claude Balla Ongolo et consorts.

De vives discussions çà et là, quant à l’issue de la procédure. La réflexion, omet ces détails ennuyeux pour certains, et salutaires pour d’autres, à dire profondément le point sensible.

Le retrait souhaité de la plainte, déposée au Tas,  fait l’objet de querelles, entre les deux franches constituée. La vérité se trouve certainement, sur ces axes forts pertinents.

La question sur la reconnaissance légale, de l’Assemblée Générale de 2009, ne pose aucun problème de fond. Ce sont les options envisagées, qui malencontreusement divisent.

Le 24 février 2022, une bonne franche de l’Assemblée Générale de 2009, tient une réunion, avec le principal responsable fédéral, en fonction. L’idée d’unir, et de pacifier le football camerounais, sous-tendre les travaux.

Le 28 février 2022, se tient à l’Hôtel Mont-Fébé de Yaoundé, l’Assemblée Générale issue des élections, de l’an 2009.

Des chiffres qui indiquent les positions, 44 membres sont physiquement présents, 12 procurations, pour un total de 56 membres réunis, dans le cadre de cette assemblée.

Les registres consultés, font état de 74 membres vivants, 04 décès (02 du SW, 01 de l’ouest et 01 de l’Extrême-Nord). Telle, est la composition numérique, de cette Assemblée Générale originelle ; celle de 2009.

C’est simplement que, 56/74 membres, tiennent la réunion publique, du 28 février 2022. Le quorum, pour la bonne compréhension, est largement atteint. La question de représentativité, ne se pose guère…

La résolution phare,  prise par cette immense majorité, repose sur  le retrait de la plainte, déposée auprès du Tas. En vue, de l’annulation du processus électoral, qui désigne les responsables fédéraux, ce 11 décembre2021.

L’obstination de l’autre franche, à s’opposer fermement à cette résolution, est la principale pomme de discorde.

Visiblement, ces derniers ne prennent pas part, à l’Assemblée Générale du 28 février 2022, disent-t-ils, ne pas se sentir concernés. Par conséquent, ne souhaitent le retrait de la plainte, déposée auprès du Tas.

Des querelles incessantes, sur le bienfondé de cette démarche. Il est juste, d’interroger certains éléments clés, comme guides à la compréhension de ce chaos.

La première réflexion, porte sur l’Article 22, alinéa 1 des Statuts de cette fédération :

‘’L’Assemblée Générale est l’instance à laquelle tous les membres de la Fécafoot sont régulièrement convoqués. Elle constitue le pouvoir suprême et l’autorité législative de la Fécafoot. Seule une Assemblée Générale régulièrement convoquée a le pouvoir de prendre des décisions.’’

Il se dégage clairement, l’Assemblée Générale tenue ce 28 février 2022, est vivement inscrite, dans cet ordre d’idée.

La seconde réflexion, est basée sur l’Article 26 alinéa 1, des Statuts fédéraux :

‘’L’Assemblée Générale ne peut valablement prendre de décision que lorsque la majorité (plus de 50%) des délégués représentant les membres est présente.’’

Est-ce le cas, ce 28 février 2022 ? La réponse, saute clairement aux yeux de tous. Elle est logiquement positive.

Selon le bon sens, aucun problème ne se pose, quant à la démarche cohérente et logique, menée par la franche fédérale, réunie ce 28 février 2022. C’est elle, et rien qu’elle, a le pouvoir absolu, de décider sur quelque orientation possible, selon sa convenance.

Ne perdons pas de vue, qu’il s’agit d’une Assemblée Générale. Une fois à l’intérieur, on se fond au grand groupe, ne s’appartient plus en tant qu’individu, ou groupuscule au profit de l’ensemble. Aux fins, de ne parler qu’un seul langage : celui des décisions prises à l’issue du vote majoritaire, et donc la stricte soumission impose son respect. Ceux des membres de cette assemblée, déçus comme c’est le cas par moment, ont l’obligation ferme de s’aligner, à la dictature de la loi du plus grand nombre.

Aucune action solitaire, ou, d’un groupe constitué ne peut, remettre en question, les décisions prises, au cours d’une telle rencontre formelle. C’est anti-statutaire, relevant de fait, d’acte d’indiscipline.

Nous n’inventons pas la poudre à canon. D’autant que, les Statuts de la Fécafoot, se prononcent ouvertement, sur la question :

‘’Toute personne et organisation impliquée dans le football, est tenue d’observer les Statuts, Règlements, Principes de Fair-Play, de Loyauté, d’Intégrité, de Sportivité et de Non-Discrimination.’’ (Art 5, alinéa 2 des Statuts fédéraux.)

En sommes-nous véritablement, à ce point de satisfaction? Pas du tout, au regard de ce qui est produit, en mondovision.

Cette correspondance du Tas, vise deux choses essentielles, qui malheureusement ne ressortent clairement, pour tous :

1-Les dispositions statutaires en vigueur,  qui donnent plein droit, au retrait de la plainte auprès du Tas ;

2-La certification des membres présents, à l’Assemblée Générale de ce 28 février 2022, comme ayant qualité.

C’est à ce niveau de vive préoccupation, que se situe le Tas. Certes, il fait ressortir l’urgence d’une clarification, sur l’avocat cité. Mais, là n’est fondamentalement pas le problème. Il s’agit de confirmer, ce qui est su et connu… L’action fondée des membres, réunis ce 28 février 2022. Il est difficile en ce sens, d’invalider l’élection, du 11 décembre 2021, à l’écoute de ce prétendu ‘’Cocorico’’,  dit par certains. Ce n’est là, qu’une simple mise en garde, à faire très attention, quant à la suite des événements. Rien n’est plié justement…

L’Observatoire de Gestion du Football Africain (Ogfa), n’est pas un tribunal, pour juger ou condamner quiconque. Seule la recherche de la vérité, par les chemins d’une bonne et savante réflexion, habitent la pensée !


OGFA Admin

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