Autoritarisme incontrôlé

Dans le but d’apporter des innovations, liées à la désignation de meilleurs footballeurs, la Fifa entreprend un type de réformes insidieuses, et mauvaises. Des changements  sur l’attribution du Ballon d’Or 2022, avec  une modification de calendrier…

 

Tant ne repose, l’ennuyeuse question sur les critères et le découpage temporel, que le mode de scrutin.

C’est, précisément à ce niveau de vive préoccupation, que repose la question de fond. Il est clairement indiqué dans ce sens :

« Seuls les représentants des cent premiers pays au classement Fifa (et les cinquante pour les femmes), seront ‘’qualifiés’’ pour voter.

Un resserrement qui renforce le niveau d’expertise et limite les (rares) votes fantaisistes. Ce qui sera perdu en pittoresque sera gagné en légitimité, et en fragilité » (France Football).

Il se dégage un constat amer, quant à l’absence de considération, d’une frange importante des pays membres, affiliés à la Fifa.

Ils sont deux-cent-onze (211) pays au total, à faire partie de l’instance faîtière du football mondial. La discrimination que l’on opère inélégamment, interroge le bon sens. Vraisemblablement, se perd en conjecture, sur la nature réelle de ces intentions, aux relents de mépris absolus.

100/211 pays électeurs (pour les hommes), et 50/211 (pour les dames) ; la double discrimination n’égaie la pensée lumineuse.

À peine, la Journée Internationale des Droits de la Femme s’achève, que l’on prononce ouvertement et sans inquiétude de conscience, ce que l’on prône vivement, dans un ton hardi. On ne peut logiquement, faire une chose et son contraire. Cette attitude relève d’un non- sens absolu.

À quand la fameuse égalité homme-femme, que l’on dit promouvoir et défendre ? Un paradoxe troublant se dégage librement, des esprits avertis.

Autre tort, et non de moindre sur le ratio. Les choix subjectifs, quoique relevant du mérite, est d’une apparence bouleversante.

La politique d’exclusion ramène à une époque lointaine, longtemps décriée des âmes frustrées à l’effet.

Ce critère sur le mode de scrutin, écarte magistralement les notions de droit et de devoir. Douloureusement, et au plus fort du constat actuel (classement Fifa messieurs du mois de mars 2022), seule une vingtaine de pays africains, sur les cinquante-quatre affiliés à la Fifa, prendraient part au scrutin.

Pour ce qui est des femmes, le classement Fifa en date du 10 décembre 2021, qualifie le Nigéria, classé quarante-unième. C’est le seul membre affilié à la Fifa, remplit cet insidieux critère.

Des interrogations en série ; pourquoi ce critère détestable n’est-t-il pas appliqué, lors de la désignation des responsables à la tête de la Fifa ? Que cache réellement cette option bidon, dépourvue de bonne conscience ? Pourquoi les choses sont- elles ainsi faites ? À qui profite cette ‘’innovation’’ mensongère ?

Tout compte fait, ce que l’on reproche aux autres, nécessairement mérite que l’on enlève la paille, qui se trouve dans son œil, avant de penser à la poutre présente dans celui du voisin !


OGFA Admin

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