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Le Baromètre des mois de Mars et Avril 2025 a été présenté aux journalistes le 13 Avril au siège du SYNAFOC, à Douala, lors d'une conférence de presse qu'a animé Me Daniel Blaise Ngos, secrétaire général du Synafoc.
En briefant les journalistes sur la subvention de l'Etat, le SG est formel « les joueurs n’ont toujours pas vu la couleur » des 560 Millions versé par le gouvernement en Janvier. Pour lui, la fecafoot se sert de cet argent malheureusement « comme arme de pression » contre certaines équipes hostiles au management de l'actuel exécutif. Lors des échanges , les journalistes apprennent que seuls 5 clubs ont perçu les fonds attendus. L'identité des dites équipes n'a pas été relevée, mais ce qu'on sait , c'est que ces équipes sont proches de l'actuelle fédération.
Mars , un mois noir pour les joueurs.
En elite One, les joueurs broient du noir. Le taux moyen de paiement des slaires s’élève à 18%. Ici , l'on relève une baisse de 7 points par rapport à Février. Ce taux reste stable au mois d’Avril. Depuis le début de la saison, le ratio de paiement de salaires est de 23% seulement . Sur les 16 clubs affiliés, seul une poignée fait des efforts de payer. Nos investigations nous amènent à confirmer que en dehors de Victoria United alias Opopo, Colombe du dja et lobo du Sud, les autres clubs ne payent pas à 100%. D'ailleurs parmi les insolvables, grande a été notre surprise d'apprendre que même le géant Coton sport rencontre de grosses difficultés à assoir les salaires de ses joueurs. En ce qui concerne les mauvais payeurs, figure en bonne place union sportive de Douala, bamboutos FC de Mbouda, Aigle de Nkonsamba, les Astres, PwD de Bamenda, YOSA, Fauve Azur etc.
MTN Elite Two, en mode catastrophe
Le pourcentage desSalaires ici est de 0% en Mars soit une baisse 11 points de par rapport au mois de Février. Il remonte de 11 points au mois d’Avril. Me Ngos estime que « Cela reste de mauvaises nouvelles pour nos joueurs ». Il juge le taux moyen de paiement depuis le début de la saison – à peine 12%- « mauvais ». En Guiness Super League, les chiffres laissent sans voix.
Guinness Super League, situation alarmante,malgré la présence du sponsor naming.
« La Guinness Super League demeure une grande déception malgré le soutien du sponsor Guinness. Comment imaginer que les joueuses restent des mois sans salaire alors que tout est pris en charge ou censé l’être. Au mois de Mars, le taux moyen de paiement des salaires suite au coup de gueule du SYNAFOC de Février s’élevait à 100%. Soit une hausse de 100 points par rapport au mois précédent. Et en Avril, nous sommes retombés dans les travers du début de l’année. Le taux moyen de paiement à ce stade de la saison s’établit péniblement à 40%" indique le SG. Une situation incompréhensible car ces salaires sont entièrement pris en charge par le sponsor de la compétition, la société Guinness. Me Ngos nous révèle que la société brassicole est censée reverser entièrement cet argent à la Ligue en charge du football féminin, et qui à son tour se charge de payer directement les joueuses. Malheureusement, rien n'est fait dans ce sens, clubs et Joueuses croupissent dans le lot de salaires impayés jusqu'ici. La grande surprise est de voir le mutisme et des clubs, et du sponsor qui pourtant est au courant de la situation alarmante des jeunes filles.
