Le directeur de la communication de la fecavolley dirigée par Monsieur Bello Bourdane réagit après la sentence du tribunal de grande instance du nfoundi de Yaoundé, qui annule l'élection de Bello Bourdane. Pour lui, la décision rendue ne concerne pas la fédération
"J'ignore de quelle annulation vous faites allusion. La Fédération camerounaise de volley-ball par les bons soins de ses conseils et de la Cellule de communication, a apporté des éclairages sur la question jeudi dernier. Ce communiqué officiel, loin de vouloir dédouaner l'instance faîtière, visait à clarifier sa position face à une décision de justice rendue par le Tribunal de Grande Instance du Mfoundi. Ce qu'il faut retenir, c'est que la Fédération n’est en rien concernée par cette décision. Ce d'autant plus que le fameux litige querellé oppose monsieur Matip Elias, représentant des 2/3 des membres de l’Assemblée générale de 2013, à l'ancien président monsieur Abouem et d’autres individus qui n’ont aucun statut officiel au sein de la fédération. On ne peut donc pas penser que cette décision du TGI concerne la fédération ou encore l'exécutif en poste au premier chef. D'ailleurs, il y'a une décision antérieure de la Cour d’Appel du Centre signée le 22 septembre 2023 qui validait la tenue de l’Assemblée générale extraordinaire du 04 janvier 2023, organisée par les 2/3 des membres de la Fecavolley. Mieux, elle déboutait monsieur Abouem et le condamnait aux dépens. D'où notre surprise de constater que le Tribunal a statué à tort sur une question déjà tranchée par une juridiction supérieure. La Fecavolley est logiquement dans son droit lorsqu'elle conteste le motif retenu contre monsieur Matip, à savoir l’absence de mandat formel. Cette décision que l'ancien bureau de la fédération brandit aujourd'hui comme un trophée de guerre n'a pas de raison de nous émouvoir. Ça pue une énième tentative de manipulation de l'opinion publique. Ce d'autant plus que le Parquet avait déjà requis le rejet de la demande en justice. Suffisant pour comprendre qu'il existe une collusion interne à travers certains membres du Conseil d’administration qui agiraient de concert avec monsieur Abouem pour tenter de paralyser le fonctionnement de l'équipe conduite par monsieur Bello Bourdanne. Un document officiel datant du 20 août 2024 est d'ailleurs cité dans notre "mémoire" comme preuve de ce complot. Malgré toute cette agitation qui ne contribue qu'à distraire le public, la Fecavolley tient à rassurer la communauté sportive de ce que sa priorité reste et demeure le développement du volleyball et la préparation des futures victoires sportives".